Clicky

Skip to main content

Simon Prunet-Foch

Simon Prunet-Foch a commencé l’apprentissage de la musique dès son plus jeune âge. Musicien éclectique et curieux il s’est tout d’abord pris de passion pour la période baroque pratiquant notamment le clavecin et l’alto baroque en plus de l’orgue. Il s’est progressivement pris d’affection pour l’ensemble du répertoire musical. C’est avec dynamisme et passion qu’il partage actuellement son temps entre sa carrière d’organiste-interprète et différentes activités de pédagogue, de coordinateur de festival, de rédacteur pour une revue musicale spécialisée et de chercheur en musicologie.

Il commence l’étude du piano en 1994, à l’âge de 6 ans, pour s’orienter vers l’orgue à partir 1999 au Conservatoire de Rennes dans la classe de Damien Simon. Il entre en 2006 au Conservatoire de Nantes dans la classe de Michel Bourcier concrétisant le début de ses études par le Diplôme d’Etudes Musicales d’orgue en Mai 2010. Il intègre en Septembre 2010 l’Académie Supérieure de Musique de Strasbourg dans la classe de Christophe Mantoux, y obtenant le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (Licence d’interprétation). Il termine ses études d’interprète en 2014, obtenant le Master d’interprétation à l’Académie Supérieure dans la classe d’orgue d’Aude Heurtematte ainsi qu’à l’Université de Strasbourg où il a effectué des recherches autour de l’interprétation de la Clavierübung III de Jean-Sébastien Bach. Pour mener à bien ce travail de recherche, il a notamment passé un semestre d’étude à la Musikhochschule de Lübeck (Allemagne du Nord) dans la classe d’orgue d’Arvid Gast, dans le cadre d’un échange Erasmus. Parallèlement, Simon Prunet-Foch a aussi étudié au Conservatoire de Strasbourg : le clavecin avec Aline Zylberajch, obtenant le Diplôme National à Orientation Professionnelle en juin 2013, la basse-continue avec Francis Jacob et la musique de chambre et l’interprétation de la musique ancienne avec Martin Gester.

Se produisant régulièrement en concert, en France et à l’étranger (Allemagne, Italie, Luxembourg), Simon Prunet-Foch a notamment joué le Concerto pour Orgue de Francis Poulenc avec l’orchestre symphonique du Conservatoire de Strasbourg sous la direction de Claude Schnitzler. Il aime à se produire en soliste mais aussi en tant que continuiste, collaborant régulièrement avec le contre-ténor Leandro Marziotte, les sopranos Marthe Davost et Ariane Wohlhuter, ou encore l’ensemble baroque Plurium.

Simon Prunet-Foch vient de terminer la formation à l’enseignement dans le département de Pédagogie du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris obtenant le Certificat d’Aptitude à l’enseignement de l’orgue en juin dernier. Ces études de pédagogies ont été marquées notamment par la rédaction d’un travail de recherche sur l’enseignement de la rhétorique musicale dans le cadre de l’apprentissage de l’orgue, ainsi qu’un projet pédagogique liant les classes d’orgue et de percussions du Conservatoire de Strasbourg autour de transcriptions de musiques de films. Particulièrement épris de pédagogie, il enseigne l’orgue depuis 2012 au Centre d’Actions Liturgique et Musicale de Strasbourg et conçoit régulièrement des projets à vocation pédagogique permettant de faire découvrir l’orgue et la musique classique au plus grand nombre.

Nommé titulaire de l’orgue Mutin Cavaillé-Coll de l’Eglise Sainte Marie des Batignolles (Paris) en janvier 2019, Simon Prunet-Foch est aussi depuis 3 ans organiste titulaire de l’orgue Silbermann de l’église protestante Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg. Il a par ailleurs rejoint l’an passé l’équipe de rédaction de la revue Orgues Nouvelles.

Lauréat de la Fondation Royaumont en juillet 2017, Simon Prunet-Foch avait auparavant remporté en octobre 2012, le troisième Prix du concours international d’orgue « Pierre de Manchicourt » de la ville de Béthune, ainsi que le second prix (Prix Anne-Marie Barat) au concours d’orgue Bach 2011 de Saint-Pierre-lès-Nemours. Il bénéficie depuis 2016 du soutien de la Chambre des Notaires du Bas-Rhin et en 2018 du soutien de la Fondation Meyer.